La cloche miraculeuse
Au sein de la chapelle Notre-Dame se trouve une cloche miraculeuse
Cette cloche miraculeuse, antérieure au IXème siècle, de manufacture très rare puisque forgée et non coulée, sans sommier, avec une sorte d’anse pour la suspendre à la voûte. Elle témoigne de la protection de la Vierge Marie, « Etoile de la mer », pour les marins en péril. Une plaque indique les dates où la cloche a sonné d’elle-même lors des intercessions de Marie.
Le livre des miracles, daté de 1172, relate quant à lui 126 prodiges survenus à Rocamadour par l’intercession de la Vierge Marie.
A Camaret sur Mer, une chapelle est érigée en l’honneur de Notre-Dame de Rocamadour.
De nos jours encore, des personnes attribuent des événements à Notre-Dame de Rocamadour. En voici quelques exemples :
En 1956, une anglaise atteinte de sclérose en plaques revient de Lourdes où elle n’a pas été guérie. « Puisque c’est ça, je m’arrête à Rocamadour ! ». Christian, le fils du boulanger est servant d’autel à cette époque. Il voit arriver cette dame dans un fauteuil roulant en bois. Ses jambes sont recouvertes de bandelettes. Elle assiste à la messe dans la chapelle miraculeuse, pendant que Christian, lui, sert la messe dans la basilique. A la communion, la dame se lève de son fauteuil, elle est guérie. Vous imaginez la stupéfaction, de la chapelle ou de la basilique, tout le monde vient la voir. Christian l’a vue repartir en poussant elle-même son fauteuil.
Et chaque année, pour remercier la Vierge Marie, elle arrivait par la Voie Sainte, montait le Grand escalier, portant des fleurs à Notre-Dame de Rocamadour. Christian se rappelle l’avoir vue chargée d’une gerbe de glaïeuls.
Le 28 août 2016, cinq marins avertis et expérimentés quittent la rade de Brest à bord d’un voilier en direction des Pierres Noires. Le gros temps prévu le lendemain ne leur permet pas de poursuivre jusqu’à Ouessant. Ils décident de rentrer sur Brest.
Le dimanche 29 août après la messe dominicale, ils s’entraînent dans la rade de Brest à faire des manœuvres. Tout se passe bien pour l’exercice de « l’homme à la mer », malgré quelques belles rafales de vent. Jusqu’à un empannage brutal qui fait passer la baume de l’autre côté du bord heurtant violemment Hubert à la tête. Il tombe. Clément appelle les secours ; Claire fait tout pour que Hubert ne perde pas conscience ; Marie, membre de l’équipage, soigne la blessure qui saigne.
Tous connaissent la protection de Notre-Dame de Rocamadour pour les marins ; Marie était venue en tant que bénévole faire des visites au Sanctuaire en juillet. Toutes leurs actions s’accompagnent de la prière à la Vierge Marie.
Les sauveteurs arrivent, en 15 minutes, à bord d’un bateau de la SNSM immatriculé à Camaret et portant le nom de «Notre-Dame de Rocamadour ». Conduit à l’hôpital, Hubert souffre d’un traumatisme crânien. Il n’en garde aujourd’hui aucune séquelle et a repris la voile. Marie est venue rendre grâce à Rocamadour et remercier Notre-Dame le 29 octobre 2016.