Les Miracles de ND de Rocamadour

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La Vierge Marie est déjà vénérée dans un minuscule oratoire, depuis des années lorsque Géraud d’Escorailles, abbé de Saint-Martin de Tulle décide de construire les Sanctuaires.

Trois événements vont attirer les pèlerins à Rocamadour.

Ils vont faire de ce rocher le quatrième lieu saint de la chrétienté au XII°.

1105

Le Pape Pascal II rédige une bulle concernant le pèlerinage.

1166

Découverte du corps de Saint-Amadour devant la chapelle miraculeuse.

1172

Les moines se rendent compte de nombreuses grâces reçues aux pieds de la Vierge Marie.
Ils décident alors de relater 126 miracles dans un livre.

Le livre des miracles

Ce livre va rayonner dans le monde entier. Il nous donne de nombreuses informations sur la vie médiévale. L’original est conservé à la bibliothèque nationale de Paris. 

Les miracles sont de toutes sortes.

Les motivations ne sont pas toutes médicales, il y a des sauvetages en mer, signalés par le tintement de la cloche, des conversion de voleurs, des guérisons de possédés par le démon, des prisonniers libérés de leurs fers, etc.

Un nouveau livre est en cours de rédaction, dans le cadre de l’année d’action de grâces qui sera célébrée au Sanctuaire en 2021-2022.

Notre Dame est attentive à toutes les demandes.

Le 35ème récit du livre se termine ainsi : « Il rendit grâce à Notre Dame, sa libératrice, qui sauve ceux qui mettent en elle leur espérance, par la puissance de son Fils le Sauveur du monde, qui vit et règne, Trine et Un, dans les siècles des siècles. Amen. »

Voici l’histoire d’une aveugle (miracle II, 19)

« Une femme , dont je n’ai pas le nom, originaire de Bourgogne, se trouvait à l’hôpital de Saint-Jean-Baptiste à Jérusalem. Elle était enceinte. En faisant ses couches, elle perdit l’usage de la vue. Après ses relevailles, son mari la conduisit par les rues de la ville, la cité du souverain Roi, jusqu’à la très glorieuse église où celui qui fut notre salut fut pendu au bois de la croix, où accoururent de tous les points du monde, des fidèles nombreux pour adorer cette croix vivifiante du Seigneur. Ils prièrent tous les deux en cet endroit, si propre à la prière où le Seigneur est mort, où Il a été enseveli. Mais ils ne furent pas exaucés. Déçus dans leur espérance, ils tournèrent leur pensée vers la Bienheureuse entre les Bienheureux, vers Notre Dame de Rocamadour, et ils promirent de se rendre à son sanctuaire avec l’escarcelle et le bâton. Aussitôt les yeux de la femme s’ouvrirent. On devine s’ils louèrent et glorifièrent l’Étoile de la mer qui de l’éclat de son humilité irradie nos âmes aveuglées et rend la force à nos pauvres membres affaiblis ». (extraits de la thèse de Jean Rocacher, « Rocamadour et son pèlerinage »)

Il ne s’agit pas d’une histoire qui s’arrête au moyen âge. Aujourd’hui encore de nombreux remerciements attestent de miracles et de grâces reçus par l’intercession de la Vierge Noire.